Saint-Jérôme, 1er mars 2023 — Le Mouvement Québec français des Laurentides (MQFL) souhaite à toute
la population des Laurentides un excellent mois de la Francophonie. Ce mois rappelle que le Québec est
membre de l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) regroupant 88 États. Ce fait lui permet
de partager la langue française avec plus de 300 millions de locuteurs à travers la planète.
La langue est la richesse essentielle d’une nation. C’est son principal patrimoine. C’est par elle que le
peuple québécois définit son identité, transmet sa culture, son savoir-faire et son intégration de la
diversité culturelle. Célébrons ses accents, son ton et ses expressions. Il faut maintenir nos efforts pour
assurer à la langue française sa pérennité au Québec.
Le MQFL, par son président, Réjean Arsenault, souhaite que le gouvernement du Québec profite de ce
mois de la Francophonie pour indiquer au peuple québécois qu’il posera des gestes concrets concernant
le déclin du français qu’il reconnaît lui-même dans ses prises de position publiques. Le mouvement
d’anglicisation au niveau des études supérieures est un fait indéniable et de plus en plus documenté.
Bien qu’il y ait plusieurs facteurs expliquant cette anglicisation, le MQFL considère que l’application de la
loi 101 au niveau collégial aiderait à ralentir ce mouvement d’anglicisation.
La démographie nous indique qu’il y a une obligation historique de poser des gestes concrets afin que le
français soit vraiment la langue d’usage du travail, de l’enseignement, des communications, du
commerce et des affaires.
Les défis du Québec sont grands face aux enjeux linguistiques. Qu’il suffise de mentionner
l’américanisation de la langue, la francisation des nouveaux arrivants, l’augmentation de l’affichage
commercial en anglais, les communications scientifiques en anglais et l’attrait omniprésent de la culture
anglophone pour illustrer la fragilité du vivre en français au Québec. Ce sont là des enjeux qui font l’objet
d’analyses et de commentaires depuis de nombreuses années.
À travers plus de 400 ans d’histoire, le Québec a su intégrer l’apport des autres cultures à la sienne tout
en se préoccupant que le français, langue nationale, soit la langue de la cohésion sociale. Le Québec du
21e siècle, ouvert aux nouveaux arrivants avec leur langue nationale, se doit de maintenir cette cohésion
sociale, par la langue commune qui est le français.
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Source : Réjean Arsenault, président, mqfl@videotron.ca