Rémunération: gros lot pour la rectrice de McGill

10 décembre 2021
– Révélation du Journal de Montréal. –

« Le traitement imposable de Suzanne Fortier a dépassé 860 000 $ cette année »

 

La décadence illustrant ce qui résulte de la disparité du financement entre les universités anglophones et les universités francophones.

Alors que les universités francophones sont sous-financées par rapport aux universités anglophones qui, elles, obtiennent la part du lion : 3,7 fois plus d’argent qu’il n’y a d’anglophones, McGill s’est vu octroyer l’ancien Royal Vic évalué à 700 millions de $ (d’argent public essentiellement). Il est important de rappeler que près de la moitié des francophones qui ont fait leurs études postsecondaires en anglais travailleront en anglais. Pour les allophones, cette proportion grimpe à 75 %. L’injustice est aussi flagrante qu’intolérable.

À quand un gouvernement qui prendra enfin au sérieux une véritable justice en matière linguistique dans le dossier de l’éducation ?

 

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