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Extrait : « Chers amis, un mot pour remercier du fond du cœur tous ceux et celles qui ont contribué à notre campagne de financement 2024. Vous avez été nombreux à vous montrer généreux. C’est un succès qui nous émeut et nous ravigote au plus haut point. […]
Pour que le français fasse loi chez nous, pour que le français progresse au lieu de régresser, bien sûr il faut l’aimer, bien sûr il faut en être fier, de cette langue. Mais, par-dessus tout, il faut se battre!
C’est ça, la raison d’être du MQF depuis 1972. C’est ça, aussi, le sens de l’engagement de tous nos porteurs de cause, passés et présents, de nos porteurs de pays, sans qui ni la loi 101 ni la loi 96 n’auraient vu le jour.
Mais, encore faut-il avoir les moyens de nos combats. Les moyens pour convaincre, pour mobiliser et pour faire face à nos adversaires qui, eux, ne manquent pas de sous.
À ceux d’entre vous qui seraient portés à croire que le MQF peut toujours compter sur le soutien financier du gouvernement du Québec, hé bien détrompez-vous. Pour tout vous dire, notre cher ministre de la Langue française, M. Jean-François Roberge, n’a jamais daigné m’accorder ne serait-ce qu’une seule rencontre depuis son entrée en fonction – à la différence de tous ses prédécesseurs, même libéraux. Pis encore, son ministère, dont la création a été prônée par le MQF, son ministère nous a essentiellement laissé tomber ces dernières années, de sorte que nous n’avons pas eu le choix, hélas, de mettre à pied plus de la moitié de notre équipe de travail, imaginez-vous donc. Or, pendant ce temps, le gouvernement Legault finance un nombre considérable de groupes voués à la promotion de l’anglais, voire de groupes anti-loi 101, plusieurs de ces groupes étant déjà financés par le gouvernement fédéral. […] À tout ça, s’ajoutent bien sûr le niaisage politique généralisé qu’on connaît; les discours éoliens, opportunistes, velléitaires qui chaque fois tuent nos espérances… » – Maxime Laporte