OBJECTIF :
Sensibiliser les partis politiques et autres acteurs sociaux afin que leurs actions politiques favorisent l’application de la loi 101 au collégial.
EN COMPLÉMENT
Études et enquêtes, graphiques, revue de presse et vidéos
ÉTUDE (2011) L’application de la Charte de la langue française au collégial : Un prolongement nécessaire – Étude CURZI, Pierre. BOUCHARD, Éric
ÉTUDE (2011) L’application de la Charte de la langue française au collégial : Un prolongement nécessaire – Synthèse CURZI, Pierre. BOUCHARD, Éric
ENQUÊTE (2010) Enquête sur les comportements linguistiques des étudiants du collégial (ECLEC) – SABOURIN, Patrick. DUPONT, Mathieu. BÉLANGER, Alain
ÉTUDE (2010) Une analyse des comportements linguistiques des étudiants du collégial sur l’Île de Montréal SABOURIN, Patrick. DUPONT, Mathieu. BÉLANGER, Alain
De 1981-1990 à 2001-2010, les nouvelles inscriptions de francophones au cégep anglais progressent régulièrement. Par comparaison, celles des anglophones au cégep français ne font pas le poids. Elles étaient, d’ailleurs, plus fréquentes dans les années 1980 que dans les années 2000. ─ CASTONGUAY, Charles. Le français langue commune : Projet inachevé. Les Éditions du Renouveau québécois, 2013, pages 96-97.
[…], le nombre de nouveaux inscrits allophones au cégep anglais se maintient, alors que celui des nouveaux inscrits allophones au cégep français augmente suffisamment pour compenser la croissance des nouveaux inscrits francophones au cégep anglais. ─ CASTONGUAY, Charles. Le français langue commune : Projet inachevé. Les Éditions du Renouveau québécois, 2013, page 97.
[…], le régime de libre choix a profité au cégep anglais à hauteur de 120 000 nouveaux inscrits, contre 10 000 au cégep français. Voilà le bilan global, en chiffres réels, de trente ans de laisser-faire. ─ CASTONGUAY, Charles. Le français langue commune : Projet inachevé. Les Éditions du Renouveau québécois, 2013, page 97.
Le libre choix au cégep revient ainsi à financer l’anglicisation d’une part importante de l’élite québécoise de demain. Alors, rien ne presse, vraiment ? On laisse filer une autre décennie ? La loi 101 n’est pas mesquine. Elle reconnaît à de nombreux francophones et allophones le droit de fréquenter l’école anglaise. Appliquée au collégial, la loi 101 ferait preuve d’une même générosité. Tout comme le fait actuellement l’école anglaise, le cégep anglais continuerait ainsi à tirer des déplacements linguistiques un gain net appréciable. Cependant, […] le cégep français en tirerait un gain net conforme au statut majoritaire des francophones et à leur volonté de faire du français la langue commune du Québec. ─ CASTONGUAY, Charles. Le français langue commune : Projet inachevé. Les Éditions du Renouveau québécois, 2013, page 98.
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Il y a 8 % d’anglophones au Québec [1] ;
11 % de tous les élèves qui fréquentent le primaire et le secondaire vont à l’école anglaise et 16 % vont au collégial anglais [2] ;
Parmi les étudiants du collégial qui font une formation préuniversitaire, 23 % étudient en anglais. À l’université, c’est 21 %des Québécois qui choisissent une université de langue anglaise [2] ;
« Le cégep anglais a attiré 54 426 nouveaux inscrits francophones et 75 024 nouveaux inscrits allophones » entre 1981 et 2010. En tout, c’est un peu plus de 125 000 étudiants francophones et allophones qui ont fait leurs études au cégep anglais. Ces chiffres ne sont pas banals, surtout lorsqu’on sait que la langue des études supérieures est fortement corrélée avec la langue parlée au travail [1] ;
Lorsqu’un jeune quitte le secondaire français pour le collégial anglais, il ne revient jamais à l’université de langue française. Trois allophones sur quatre (75%) ayant fait leurs études postsecondaires en anglais travailleront en anglais le reste de leur vie. C’est exactement le contraire qui se produit chez ceux qui font le choix des études postsecondaires en français [2] ;
Chez les francophones, 50 % de ceux qui font leurs études en anglais travaillent en anglais, alors que 93 % de ceux qui étudient au collégial en français travaillent par la suite dans cette langue [2] ;
[1] (source) Le français langue commune, un projet inachevé, CASTONGUAY, Charles, Éditions du Renouveau québécois (2013)[2] (source) L’application de la Charte de la langue française au collégial : Un prolongement nécessaire – Étude – CURZI, Pierre. BOUCHARD, Éric (2011)

La loi 101 au collégial: la mesure phare
Bien qu’il ait été un grand visionnaire, Camille Laurin ne pouvait pas s’imaginer qu’autant de jeunes obtiendraient des diplômes collégiaux et qu’un nombre si élevé fréquenteraient les institutions postsecondaires de langue anglaise. Actuellement, il y a 8 % d’anglophones au Québec. [...]

Loi 101 au cégep: un gage de diversité culturelle
Le français, il faut encore le rappeler à ceux qui vivent les yeux fermés, est mal en point au Québec, et il l’est encore plus à l’échelle du Canada. Guillaume Marois, de l’INRS, a observé que la proportion des personnes [...]

Charles Castonguay, professeur de mathématiques et chercheur en démographie linguistique, présente les chiffres qui expliquent l’indice d’attraction des collèges français et anglais du Québec.

Patrick Sabourin, spécialiste de la dynamique linguistique canadienne et des projections démographiques, présente les chiffres qui expliquent les comportements linguistiques des étudiants du Québec.

Éric Bouchard, directeur général et porte-parole du Mouvement Québec français, explique, à sa façon, les avantages de la loi 101 au collégial.