Il n’y a aucun inspecteur

17 juin 2006

SOURCE : MARIE-JOËLLE PARENT | LE JOURNAL DE MONTRÉAL | 17/06/2006

 L’Office québécois de la langue française compte sur le public pour dénoncer les affronts à la loi dans le cas de l’affichage commercial. Aucun inspecteur ne s’occupe des petits commerces.

L’image d’une patrouille qui mesure au galon la grosseur des lettres sur les affiches est une caricature, dit Gérald Paquette, de l’Office.

Celui-ci indique que seules les plaintes du public peuvent donner lieu à une enquête.

Le problème, selon Mario Beaulieu, du Mouvement Montréal français, est que les petits commerces de moins de 50 employés ne sont pas touchés par les certificats de francisation de l’Office; l’affichage non réglementaire est donc plus facile.

M. et Mme Perretant, un couple de touristes français rencontrés rue Sainte-Catherine, trouvent que l’anglais est très présent sur les affiches environnantes.

«On se sent dans une ville francophone, mais très imprégnée de l’anglais», constate M. Perretant.

 

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