Nous vous invitons à prendre connaissance de cet excellent éditorial de Marie-Andrée Chouinard (Le Devoir), en appui à notre récente sortie sur l’accès illimité à la formation professionnelle en anglais dans les écoles publiques et subventionnées du Québec.
Extrait :
Avant l’avènement de la [loi 101], quelque 80 % des nouveaux arrivants filaient à l’école anglaise, mais ses verrous ont habilement renversé la tendance. Désormais, les enfants issus de l’immigration passent par l’école en français.
Mais l’anglais a horreur du vide. Relâchez quelques mailles du grand filet de protection de notre langue commune, et vous verrez l’anglais s’y engouffrer pour faire briller sa force d’attractivité. C’est bien ce que démontre le dernier opus du chercheur Frédéric Lacroix, dont Le Devoir rapportait les grandes lignes lundi : dans les 20 dernières années, des dizaines de milliers d’enfants de néo-Québécois ont obtenu un diplôme d’études professionnelles après une formation faite exclusivement en anglais. Et ce, en toute légalité. La tendance s’accentue.
Pour lire la version intégrale de ce texte dans le site Internet du Devoir, cliquez ici.
(Crédit photo : Catherine Legault, Archives Le Devoir.)