Le National Sciences and Engineering Council of Canada (NSERC) publait récemment les résultats de la dernière ronde d’investissements de subventions de recherche.
La liste des établissements financés ainsi que le montant reçu:
University of Toronto 65,8 millions de dollars
The University of British Columbia 46,4 millions de dollars
Université McGill 38,6 millions de dollars
University of Alberta 31,9 millions de dollars
University of Waterloo 29,9 millions de dollars
The University of Western Ontario 21,2 millions de dollars
Université de Montréal 19,7 millions de dollars
University of Calgary 18,5 millions de dollars
Dalhousie University 18,0 millions de dollars
Université de Sherbrooke 17,8 millions de dollars
Université Laval 17,6 millions de dollars
McMaster University 17,3 millions de dollars
Queen’s University 16,0 millions de dollars
Université d’Ottawa 15,7 millions de dollars
Université du Manitoba 14,0 millions de dollars
Remarquons qu’aucune université de langue française ne se retrouve dans le peloton de tête. Les universités franco-Québécoises recoivent dans leur ensemble seulement 12% des sommes accordées par le gouvernement fédéral alors qu’elles représentent plus de 19% de la population du Canada.
McGill University reçoit DEUX fois plus d’argent que l’UdeM.
Bref, les universités de langue française sont systématiquement sous-financées par le gouvernement fédéral. Voilà qui diminue à la fois leur dynamisme et leur attractivité et mène à des aberrations telle que l’achat par Concordia de la maison mère des soeurs grises pour fins d’expansion alors que l’UdeM enregistre un déficit de 19 millions cette année. Cette iniquité structurelle contribue grandement à la «bilinguisation» de Montréal.
Mais avez-vous entendu un seul parti politique élever la voix pour dénoncer cette situation? Qui ose encore défendre les intérêts des franco-Québécois?