Royal mépris

06 septembre 2024

Dans cet article du Journal de Montréal signé Julien McEvoy, le président du MQF, notre cher Maxime national, se livre à une charge à fond de train contre le Royalmount, cette monstruosité commerciale sise au carrefour de l’autoroute métropolitaine et du boulevard Décarie… Vous l’aurez compris, le MQF appelle tout le monde à boycotter ce complexe dont le nom – terriblement cynique – laisse deviner le profond mépris de ses dirigeants pour ceux qui, comme nous, se battent corps et âme contre la torontoïsation en cours de MONTRÉAL*, dernière métropole de langue française de ce continent. Outre le boycott, n’hésitez pas à vous rendre sur Google pour accorder au Royalmount une note d’appréciation de votre crû…

Quelques extraits de l’article :

[…]

Les limites des lois québécoises sur l’affichage sont évidentes, plaide Maxime Laporte, du Mouvement Québec français.

«Dans sa version originelle, la loi 101 prévoyait l’unilinguisme français dans l’affichage commercial. Or, ces dispositions adoptées démocratiquement par l’Assemblée nationale ont été charcutées par la Cour suprême du Canada», rappelle celui qui est aussi avocat.

C’est ce qui permet l’anglicisation du nom du centre commercial, dit-il, ainsi que sa stratégie de mise en marché «médiocre, dépassée, sans inventivité et méprisante pour le Québec français».

[…]

Le nom anglophone du Royalmount est surtout une occasion manquée, un des «visages d’Elvis Gratton», un signe du rapport «coolonisé» du Québec avec le reste du monde, assène Maxime Laporte.

«Les experts du marketing savent depuis longtemps qu’on n’a pas besoin de donner un nom anglais à un produit pour le rendre attrayant», lance l’avocat.

Rien ne vaut, selon lui, l’authenticité d’un nom en français qui plaît autant aux Québécois francophones qu’aux autres, puisque de nos jours, «c’est la diversité et l’authenticité» qui vendent.

Même les anglophones – à New York comme ailleurs – aiment choisir des noms en français, offre-t-il en boutade.

Pour prendre connaissance de l’article dans son intégralité, cliquez ici.

Crédit photo : Julien McEvoy, JdM.

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